Parc de Podocarpus

Pour terminer mon séjour en Equateur, J’ai décidé d’aller faire un tour au parc de Podocarpus. Le parc n’avait rien d’extraordinaire. Mais la ville située pas très loin vaut vraiment le détour. En effet, Vilcabamba est célèbre dans le monde entier pour la longévité de ces habitants. Il y a en 10 fois plus de centenaires ici que dans les pays occidentaux. Cette réputation a attiré de nombreux américains voulant profiter des bienfaits de la ville. Mais curieusement, il s’agit essentiellement d’une population hippie avec de longs cheveux tenus par un bandeau, longue barbe et vêtements très colorés. Du coup, dans cette vallée isolée, on a l’impression d’un voyage dans le temps, un retour dans les années 70 avec ces looks improbables que l’on a plutôt l’habitude de voir dans les archives de l’INA. Je n’ai malheureusement pas osé les prendre en photo. Certains auraient fait de très beaux clichés.

Ensuite, sur le chemin de la frontière, par pur hasard, je me suis retrouvé à camper à côté d’une arène de combats de coqs. Attiré par le bruit, je suis allé voir ce qu’il se passait. J’ai découvert un monde que je ne connaissais pas. Il y avait quasi exclusivement que des hommes, beaucoup d’alcool et d’argent circulaient. J’ai compris au fur à mesure les règles . Avant chaque combat, il y a de longues tractations entre les différents propriétaires jusqu’à que 2 se mettent d’accord pour faire combattre leur champion. Chacun évalue la possibilité de l’emporter sur l’autre. Si l’adversaire paraît trop fort, le combat est refusé. Il faut que les 2 propriétaires pensent pouvoir gagner le match pour qu’il est lieu. Ensuite chacun paie sa part pour participer au combat. Les spectateurs peuvent parier entre eux sur le gagnant. Il crie le montant qu’il veut parier sur un coq (jaune ou vert) et attend qu’un autre spectateur accepte le pari. Le combat est encadré par un arbitre, comme pour un match de boxe. Il compte les points, éloigne les coq quand l’un se retrouve au sol et déclare le vainqueur soit au point, soit par KO. Le combat est vraiment très violent, les coqs se mettent des coups de becs, de griffes et d’ailes pour assommer son adversaire. Rapidement, les coqs sont pleins de sang, mais cela ne semble déranger personne. Cette tradition ne semble pas vouloir se perdre car de très jeunes propriétaires ont tenté leur chance dans la soirée.

About the author

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *