Guatape

Après un long stop à Barichara, il était temps de reprendre la route. Je suis donc parti pour Medellin. La distance n’est que de 500 km. Mais dans des conditions optimum, il faut compter 10h. Cela voudrait dire de ne pas rester bloqué derrière un camion roulant à 40 km/h très difficile à doubler et de ne pas rencontrer de zone de travaux. C’est bien sûr impossible, il faut donc 2 jours pour faire ce trajet. J’ai donc fait une halte technique dans un petit village et fait un détour par Guatapé. Sans surprise, j’ai été ralenti par les camions et les travaux. C’est donc avec envie que j’ai pris un chemin de travers pour rejoindre Guatapé. La route est tès belle; une route sinueuse de montagne comme on peut en voir en France, puis le temps c’est gâté, la route s’est transformée en piste pour finir sur un chemin de boue difficilement praticable. Le croisement avec les quelques motos, voitures et un premier bus chiva s’est bien passé. Mais c’est lors du croisement avec le deuxième bus chiva que les choses se sont aggravées. Il faut peut être rappeler ce qu’est un bus chiva; c’est un moyen de transport très populaire dans les campagnes colombiennes. C’est un châssis de camion sur lequel on monte une structure en bois afin d’en faire un bus. Ce sont donc des véhicules très larges; beaucoup trop large pour le petit chemin sur lequel nous étions. En me poussant au maximum pour le laisser passer, la voiture a glissé dans le bas côté de la piste; impossible de sortir de l’ornière. J’ai donc été obligé d’utiliser pour la première fois le treuil. En l’absence d’arbre pour prendre appui, je me suis fixé sur le parechoc du chiva qui a heureusement bien résisté au choc. le Toyota s’en sort avec de belles égratignures sur la portière, mais rien de dramatique. le reste du chemin jusqu’à Guatapé s’est heureusement bien passé.

La visite de Guatapé a été perturbée par un déluge de pluie. Mais cela ne m’a pas empêché de voir les principaux lieux touristiques du village. J’ai même pu sortir mon beau parapluie de Cherbourg que j’avais acheté dans la ville lors d’un remplacement. Par contre les colombiens ne sont pas très enclin à préserver leur patrimoine intact. Tous ces lieux touristiques sont transformés en opportunité pour vendre tout et n’importe quoi.

About the author

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *